Eglise Saint Martin de Marcilly-en-Gault

De nombreux points remarquables à l'intérieur

- La porte du XVIIe de l'entrée principale.
- Les fonts baptismaux et le bénitier du XVIIe siècle.
- A droite de la porte très belle Annonciation, huile sur toile du XVIIe siècle (?).
- A gauche une grande toile (du XIXe siècle ?) représentant la Vierge à l'Enfant, sainte Anne et saint Jean-Baptiste.
- Les bancs réalisés entre 1826 et 1832 : certaines parties sont constituées de portes de placards que les paroissiens apportaient de chez eux.
- Le chemin de croix constitué de 14 tableaux offerts à la paroisse par Napoléon III. Après être restés dans l'oubli à la base du clocher, ils ont été restaurés et replacés en 1997.
- Un petit tableau relatant l'érection de ce chemin de croix le 16 novembre 1865 où une procession fut organisée au cours de laquelle 28 jeunes filles en robe blanche portaient les 14 tableaux.
- Les lustres : les deux premiers en partant du chœur sont du XIXe siècle et inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques. L'un est en cuivre et l'autre en cristal.




- La chaire datant de 1791.
- Au-dessus des niches, avant le chœur, deux tableaux :
• à droite : Saint Roch et saint Sébastien, huile sur toile du XVIIe.
• à gauche, la Vierge à l'Enfant et Saint Jean-Baptiste, huile sur toile du XVXe.

- Dans le chœur, à droite, une très belle stalle avec l'inscription de date '1666FV ' sur le haut du dossier.
- Deux bancs de chœur du XVIIIe ,l'un de 9 sièges et l'autre de 7.
- La Vierge à l'Enfant en bois, à gauche de l'autel : c' est une copie de celle se trouvant à l'origine dans une chapelle au centre du village, aujourd'hui disparue. En 1805, la chapelle fut détruite et la statue sauvée et gardée dans une ferme puis confiée il y a une vingtaine d'années à Magdala (maison d'accueil des fraternités monastiques de Jérusalem à la Ferté-Imbault) où elle est conservée encore aujourd'hui.




Vue d'ensemble

La partie comprise entre l'entrée principale et la dernière poutre de la nef est du XIIe siècle. A l'extérieur de l'église se trouvait jusqu'en 1867 une galerie permettant d'aller à couvert de l'eau et du soleil, de la porte principale à la porte secondaire. Après sa destruction en 1867, une partie des pierres de taille fut employée pour le dallage de la nef près de l'entrée principale. Les travaux de la restauration de 1878 amèneront à la réduction du chœur et l'allongement de la nef d'une travée.









- Les deux fenêtres hautes étaient les premières ouvertures de l'église, elles étaient réalisées à cette hauteur afin d'être hors d'atteinte d'une échelle, « des fenêtres semblables existaient alors dans toutes les murailles ». L'une au dessus de l'entrée principale, est ornée d'une verrière représentant la colombe du St Esprit. La deuxième d'un vitrail du XVIe siècle d'une grande sobriété (inscrit MH), représentant Saint Martin évêque bénissant.
- Juste en-dessous : un groupe sculpté, en bois polychrome du XVIe siècle classée MH représente la charité de St Martin.
- En dessous du groupe sculpté : une pierre tumulaire scellée : c'est la plaque commémorative de Jean Baranger et sa femme Marie Belnove avec une épitaphe gravée : « Au nom de Dieu ci-gît le corps d'honnête personne âgé de 64 ans qui décéda le 22 octobre 1962 qui a donné deux septiers de à la fabrique de Céans pour faire dire deux services annuellement, l'un pour le repos de son âme et l'autre pour le repos de l'âme de Marie Belnove, sa femme, qui décéda le 7 juin 1963. Priez Dieu pour leurs Ames.
- Le banc des marguilliers ou banc de fabrique date de 1963 : les dignitaires de la paroisse y géraient leurs affaires. En 1791, l'élection du 1er maire eut lieu sur ce meuble. Il y a une fente pour introduire des pièces car il servait aussi de coffre-fort .